Limousheels
Romancière
Limousheels, romancière limousine
L'écriture
Depuis toute petite, j'ai toujours lu et écrit, j'ai toujours aimé lire et écrire.
Depuis que j'ai osé me lancer dans l'écriture de romans, j'écris dès que j'en ai le temps. Le soir après le travail, le week-end.
Une frénésie d'idées, de pensées, de réflexions, de recherches, de mots.
Il peut m'arriver de rester assise toute la journée devant mon ordinateur, sans voir les heures passer.
Les cadavres des tablettes de chocolat peuvent confirmer.
L'inspiration
D'où vient-elle?
Excellente question...
J'imagine de mon imagination.
Mais également, et peut-être même surtout, de ce que je découvre de la vie réelle : les personnes que je côtoie, réellement ou virtuellement, les faits d'actualité, les évènements et les personnages historiques. Les sources sont multiples et je crois savoir écouter et regarder.
Structurer
Avant de me lancer dans un roman, j'ai besoin de créer la structure de l'intrigue. Le début, la fin et les différentes étapes.
Ça prend tout simplement la forme d'un tableau où j'indique la succession de dates, de lieux et d'actions des différents protagonistes.
Bien sûr, je me laisse aussi porter par mes personnages pendant l'écriture, même si cela doit modifier ce que j'avais prévu initialement.
Par exemple, un des coups de foudre de Sortie 43 n'était pas du tout prévu au départ!
Sport et écriture
Des livres ont été écrits sur le sujet et je ne peux que confirmer les bienfaits de l'un sur l'autre.
Mon corps y gagne, mon esprit y gagne.
Pour moi, rien de tel qu'une bonne séance de sport pour lâcher mon imagination. Et elle s'enfuit très loin, sans contrôle, sans limite.
J'essaie de la diriger vers le roman en cours, mais, comme une enfant, elle ne m'écoute pas toujours. Rarement même...
Réalité et fiction
Bien sûr, pour les besoins des intrigues, je fais appel à mon imagination et j'invente certaines choses.
Mais j'essaie vraiment de coller à la réalité. Quasiment tous les lieux sont réels. Le cadre historique également.
J'aime beaucoup l'idée d'une petite histoire dans la grande Histoire.
Et je passe des heures à me renseigner, à explorer, à découvrir.
Points de vue
Il existe plusieurs manières d'écrire. Et donc de lire. Plusieurs points de vue possibles.
Rarement, cela peut être à la première personne. Plus souvent à la troisième.
Parfois, il n'y a que le point de vue d'un seul personnage.
Parfois, le lecteur est omniscient. Il passe dans la tête de tous les personnages, sait tout, voit tout. Il est omniscient.
J'ai choisi d'avoir une succession de points de vue uniques. Je passe d'un personnage à un autre et n'écrit que ce qu'il voit ou pense.
À part dans l'épisode 4 des aventures de Sylvie, où, à part mon premier chapitre traditionnel et original, il n'y a qu'un seul point de vue.
Relecture et corrections
C'est un boulot de dingue!
Un sympatique mais affreux logiciel permet de se rendre compte du troupeau de fautes et de répétitions commises.
Il est très complet, mais pas toujours juste.
Tout vérifier et corriger prend un temps fou!
Progression littéraire!
Dans mon premier roman, "merde" apparaît 39 fois. Dans le second, 71 fois...
Mais je peux citer 3 monuments artistiques français :
- "Mais il a tout salopé ma feuille... Sac à merde!"
Le Père Noël est une ordure
- "Comment ça merde alors? But alors you are french!"
La grande vadrouille
- "On n'est pas bien là?! Hein?! Purain merde, quand on nous fait pas chier, on se contente de joies simples!"
Les Valseuses
Et donc cette chère Sylvie dans sortie 43 :
"Merde! Le gilet pare-balles... Je l'ai oublié!"
Un chef d'œuvre donc...
Prix!
Détail qui n'en est pas un et qui a son importance : le prix de vente.
Le déterminer n'est pas chose facile. Ou plutôt les déterminer. Car il y a le roman papier, mais aussi l'ebook.
Entre prix bas pour être attractive, juste tarif et salaire du travail effectué.
Il faut également prendre en compte le plancher imposé par les frais de l'imprimeur.
Bref, j'ai fait preuve d'une grande inventivité et tout aussi grande originalité!
J'ai étudié ce qu'on fait les autres, en fonction du genre et du nombre de pages. Et j'ai moyenné tout ça!
L'imagination
Plus j'écris, plus les scènes de la vie ordinaire enflamment mon imagination...
Un simple détail me fait imaginer plein de scénarios.
Cela peut être un fait divers dans la presse, une personne croisée, un petit événement qui m'est arrivé, une simple phrase...
Ainsi, avec l'expression "tu as coupé les ponts", je vois de le dynamite, des explosions, un bombardement, des cadavres qui flottent sur l'eau.
C'est grave docteur?
Un petit geste peu coûteux, mais très utile...
Très utile, mais aussi très apprécié et agréable, pour les auteurs : laisser un avis, une critique sur le livre que vous venez de lire.
Sauf, bien sûr, si vous n'avez pas aimé, je ne suis pas responsable de votre mauvais goût!
Tous mes romans débutent selon le même principe
Dans le premier chapitre, tous les personnages principaux sont présentés, le même jour, avec la même expression.
J'aime beaucoup cette petite originalité, même si cela peut induire une certaine difficulté d'assimilation de tous les personnages. D'où la liste en début de roman. Et ce chapitre n'est pas d'une importance vitale.
1- Sortie 43 : "— Noooon ?!"
2- Sortie balkanique : "— Tu vas où ?"
3- Sortie pastel : "— Qu'est-ce que tu fais?"
4- Sortie déferlante : "— Vraiment ?"
5- Sortie artistique : "— Très bien..."
6- Sortie froide : "— Je vais te raconter une histoire..."
7- Sortie mémorielle : "— Pffff..."
Série et persévérance
Un jour, une éditrice m'a dit que la profession n'aimait pas les séries, les sagas. Car il est compliqué de se renouveler avec les mêmes personnages.
J'ai quand même persévéré et je crois réussir à me renouveler. En toute objectivité et modestie, évidemment!
Je pense que les lecteurs des deux premiers tomes pourront confirmer.
En plus, je ne suis pas vraiment d'accord, vu le succès de certains grands auteurs avec leurs héros récurrents et le carton des séries télé.
Interview !
Ma première interview en tant que romancière. À découvrir ici : Interview
Un grand merci au chroniqueur!
Dédicaces
On me demande souvent si je fais des séances de dédicaces ou des salons du livre. Et, à ma réponse négative, pourquoi.
La principale réponse est très simple : j'en suis parfaitement incapable. Sous peine d'évanouissements en chaîne!
Mais j'en suis la première désolée...
Ou alors, nouveau concept! Séance de dédicaces directement dans le camion de pompiers ou à l'hôpital, défibrillateur branché, soignant prêt pour le bouche-à-bouche!
Leucosélidophobie
Ou peur de la page blanche.
J'ai cette chance, je ne l'ai jamais connue. J'ai beaucoup de peurs, mais pas celle-là! Et j'espère que cela va continuer! Mon imagination permet à mes doigts de voler sur le clavier dès que je me mets à écrire.
Les dialogues, vaste sujet
Vous êtes plutôt :
— Putain, mais t'es con ou quoi, trou duc ?
Ou
— Diantre, ne seriez-vous pas inconséquent, très cher ami ?
Pour moi, ils doivent refléter la réalité et s'adapter aux personnages et/ou aux situations. Leur niveau est donc variable dans un roman.
Même une préfète n'utilise pas les mêmes mots pendant une soirée arrosée entre copines que lors d'un échange avec le président de la République.
D'où certains mots fleuris, p... de b... de m...!
En tant que lectrice, je suis gênée quand le langage est trop soutenu pour une conversation "normale".
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